Dans le monde du film d'entreprise, la « forme », ou le format représente généralement certaines caractéristiques comme le format d'encodage, la durée ou même le type de vidéo. Evidemment, toutes les personnes travaillant sur une même vidéo se doivent de s'accordez tous sur les mêmes paramètres pour éviter que des incompatibilités surviennent et retardent la production. Il est donc primordial de maîtriser ces notions, afin de créer un cahier des charges au début de chaque production de film institutionnel.
La durée d'une vidéo est déterminée par l'usage qu'on en aura et du mode de diffusion dont on dispose :
- Entre 20 et 30 secondes pour les vidéos d'accroches sur internet (Réseaux sociaux, Facebook, Instagram…) (cf vidéo perso « Répétition Massacre »)
- Entre 1min30 et 2min30 pour les vidéos de présentation (activités, lieux, services…) à destination du web
- Entre 3 et 10 min pour les projections grand écran hors documentaire et reportage
- 26, 52 ou 90 minutes pour les traitements approfondis, diffusion télévisuelle ou DVD / Blu-ray
Le type de vidéo nous indique la forme du contenu en lui-même, il existe de nombreuses formes pour une vidéo institutionnelle : Interview, film d'entreprise (ce que j'ai fait pour les ballets), vidéo produit, vidéo documentaire, le film de salon (dans le cadre d'un stand équipé d'écrans), bande annonce, reportage, film de recrutement et de formation, etc… N'oublions pas que c'est la vocation de la vidéo et son mode de diffusion qui définira la durée et le type de vidéo institutionnelle choisi.
Le premier sens du mot 'format', lorsque l'on parle de film d'entreprise, est le format d'encodage. Du type d'encodage résulte un format de vidéo, avec une extension. Il n'existe pas de format d'encodage commun à tous les appareils et mode de diffusion. C'est pourquoi le cahier des charges a son importance lorsque l'on travaille en équipes, mais c'est aussi pourquoi un prestataire audiovisuel devra assurer la diffusion lui-même, car s'il laisse juste le fichier final au client, il ne saura pas le ré-encoder pour faciliter la lecture sur différents lecteurs.
Le « fichier final » fait référence au fichier « master » qui est le fichier avec la plus grande qualité et la plus petite compression qu'on tire du montage/encodage. Au contraire, les encodages utilisés pour les vidéos de votre site internet ou pour Youtube sont, elles, plus légères car plus compressées. Le faible débit facilitera la lecture en ligne de votre vidéo.